Fils des étoiles, enfant de la Lumière, fruit céleste, il est naturel que je sois considéré comme un prince.
Le prince IZARRA.
Même si, accessoirement, certaines femmes m'appellent PHARAON...
Évidemment cela déplaira au possible à plus d'un détracteur que je me fasse appeler prince... Comment faire abstraction de l'ingratitude, de l'ignorance, de la bêtise de ce monde puisque, moi aussi, je suis de ce monde ? Par conséquent je prends en compte les griefs, railleries et médisances de mes adversaires. Avec la hauteur de vue qui me caractérise.
En effet, un vrai prince sait écouter la gueusaille hurlante. Magnanime, miséricordieux, hautain mais néanmoins bienveillant, toujours je répondrai à leurs crachats en répandant le parfum de ma noblesse.
Mes ennemis en veulent à mon auréole izarrienne mais je pardonne infiniment à ces hérétiques : large, puissant est le torrent de mon âme, minuscule est la rigole de leurs pensées.
Le prince IZARRA fait grand cas de sa particule et comme toujours ce sont ceux qui vivent sous des patronymes dupontesques qui sont les premiers à le dénigrer... La proximité mutuelle des principes opposés amplifie leurs gloires et déchéances respectives : l'or que souhaite côtoyer la boue rend encore plus vile cette dernière et l'onde fangeuse qu'assèche la face de Râ fait briller l'astre d'un éclat supplémentaire.
Je suis le métal de la vertu, le soleil qui fait pâlir tout artifice.
Je restaure les vérités : à travers moi le vice rougit de honte et la laideur baisse son regard borgne.
Je suis Art, je suis Poésie, je suis Beauté, je suis Vérité, je suis IZARRA enfin.
De ma seule particule j'écrase misère, nullité, mensonge, horreur. De mon aile virile j'ennoblis quiconque est digne de la flamme izarrienne. De mon esprit supérieur j'éclaire l'aveugle lectorat, guide les égarés livresques, conseille aux érudits d'aller se régénérer à la source izarrienne. Je débouche les oreilles des sourds au son de ma lyre. Et de ma trompette fameuse réveille tous les abrutis de la Terre.
De mon front pur émane l'autorité cosmique.
Mon âme décidément débordante de noblesse fait loi. Ses éclairs sont bleus, blancs, rouges.
Et jaunes.
Je rétablis les honneurs perdus, châtie la vulgarité, distribue caresses ou jette le blâme.
Je suis le Salut des lettrés, je suis l'Épée des plumes, l'ennemi des enclumes.
En un mot je suis la Plume, je suis l'Étoile, je suis IZARRA.
Un vrai prince.
Le prince IZARRA.
Même si, accessoirement, certaines femmes m'appellent PHARAON...
Évidemment cela déplaira au possible à plus d'un détracteur que je me fasse appeler prince... Comment faire abstraction de l'ingratitude, de l'ignorance, de la bêtise de ce monde puisque, moi aussi, je suis de ce monde ? Par conséquent je prends en compte les griefs, railleries et médisances de mes adversaires. Avec la hauteur de vue qui me caractérise.
En effet, un vrai prince sait écouter la gueusaille hurlante. Magnanime, miséricordieux, hautain mais néanmoins bienveillant, toujours je répondrai à leurs crachats en répandant le parfum de ma noblesse.
Mes ennemis en veulent à mon auréole izarrienne mais je pardonne infiniment à ces hérétiques : large, puissant est le torrent de mon âme, minuscule est la rigole de leurs pensées.
Le prince IZARRA fait grand cas de sa particule et comme toujours ce sont ceux qui vivent sous des patronymes dupontesques qui sont les premiers à le dénigrer... La proximité mutuelle des principes opposés amplifie leurs gloires et déchéances respectives : l'or que souhaite côtoyer la boue rend encore plus vile cette dernière et l'onde fangeuse qu'assèche la face de Râ fait briller l'astre d'un éclat supplémentaire.
Je suis le métal de la vertu, le soleil qui fait pâlir tout artifice.
Je restaure les vérités : à travers moi le vice rougit de honte et la laideur baisse son regard borgne.
Je suis Art, je suis Poésie, je suis Beauté, je suis Vérité, je suis IZARRA enfin.
De ma seule particule j'écrase misère, nullité, mensonge, horreur. De mon aile virile j'ennoblis quiconque est digne de la flamme izarrienne. De mon esprit supérieur j'éclaire l'aveugle lectorat, guide les égarés livresques, conseille aux érudits d'aller se régénérer à la source izarrienne. Je débouche les oreilles des sourds au son de ma lyre. Et de ma trompette fameuse réveille tous les abrutis de la Terre.
De mon front pur émane l'autorité cosmique.
Mon âme décidément débordante de noblesse fait loi. Ses éclairs sont bleus, blancs, rouges.
Et jaunes.
Je rétablis les honneurs perdus, châtie la vulgarité, distribue caresses ou jette le blâme.
Je suis le Salut des lettrés, je suis l'Épée des plumes, l'ennemi des enclumes.
En un mot je suis la Plume, je suis l'Étoile, je suis IZARRA.
Un vrai prince.
9 commentaires:
"De ma seule particule j'écrase... mensonge..."
Prince-moi je rêve, tu en uses si souvent! Tu peux écraser tout ce que tu veux, mais pas le mensonge ça non, tu éteindrais le foyer de ton feu follet malheureux...
Monsieur Raphaël Zacharie de Izarra,
Vous êtes le seigneur de cette planète grisaille. Vous retrouvez à travers ce texte, votre superbe. C'est pas dommage !
Alphonse Dupond (avec un D final. J'y tiens ! )
" Il est toujours avantageux de porter un titre nobiliaire. Etre de quelque chose, ça vous pose un homme, comme être de garenne ça pose un lapin" Alphonse Allais.
Quel vide en vous cherchez vous désespérément à combler ? J'aime les mots, il est dommage que les votres se perdent d'une façon si illusoire, si vaine. Mais chacun son niveau de conscience.
Ana.
Ana,
Comme vous, j'aime les mots.
Pourtant je n'ai pas perçu ce texte comme vous: "illusoire, vain"
J'y vois une représentation généreuse, ironique, faussement provocatrice, et une manière de dire aux autres: " N'ayez pas peur d'affirmez ce que vous êtes, d'où vous venez. Au contraire ! Criez-le haut et fort. Soyez-en fiers"
Seul l'auteur détient la vérité.
Sonia
Sonia,
Vous faites partie du lectorat estimable... Celui qui sait lire entre les lignes.
Pour votre récompense, mais aussi et surtout pour votre gloire et la mienne, vous aurez l'honneur de vous faire âprement déchirer l'hymen par mes soins.
Raphaël Zacharie de Izarra
Raphaël Zacharie de Izarra
Ne voyez pas dans mon refus un quelconque mépris pour votre distinction. Mais plutôt un acte altruiste.
Mon honneur est réservé aux altesses éphémères que j'adopte pour mon trône.
Si toutefois vous persistez à poser votre candidature -c'est votre droit et même vôtre devoir - je vous suggère de reformuler vôtre requête avec modestie. Sachant malgré cela, que celle-ci rejoindra la longue liste de mes prétendants et devra attendre mon bon vouloir.
Au plaisir...
SAS Sonia
Sonia,
Je reformule donc avec hauteur et infinie dignité ma requête : venez vous faire foutrement engrosser la matrice sous mes fécondes, izarriennes étreintes.
Ma semence a des vertus sidérales, voire cosmiques et quiconque parmi mes admiratrices la reçoit est automatiquement promue au rang envié de femelle supérieure par le très complexe mais très authentique procédé de l'izarrification directe.
Raphaël Zacharie de Izarra
Monsieur Raphaël Zacharie de Izarra,
Vous me proposez ce que je possède déjà: le titre inné, inégalé car inégalable de femmefemelle supérieure.
Pour obtenir de Moi la substance de vos désirs, il vous faudra en passer fatalement, par l'action "prosternation." Je peux vous affirmer que vous en sortirez grandi et vous verrez vos voeux les plus intimes, exaucés. L'hardiesse, chez les mâles dénaturés de votre espèce, n'est pas obligation si répandue. Seuls les seigneurs, dans leur infinie sagesse et leur esprit de combativité, savent, pour en avoir savouré le nectar, où siège le saint Graal.
N'est-ce pas tentant, à votre tour, d'accéder à ces hauteurs ?
Je vous en offre, ce jour, exceptionnellement et magnanimement, l'opportunité. Saisissez votre chance. Elle ne peut être renouvelable.
Rester prince ou devenir roi, il faut choisir...
SAS Sonia
Sonia,
Allez donc visiter ce blog, il vous prouvera ma grandeur :
L'UNIVERS ROSE DE RAPHAËL ZACHARIE DE IZARRA
(Le blog le plus tendre du WEB...)
http://izarrarose.blogspot.com/
Raphaël Zacharie de Izarra
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